samedi 27 décembre 2014

Prix de l’eau : les véritables causes des réductions accordées.

Cette révision à la baisse du prix de l’eau assainie est présentée dans le dernier «Sarrazac info» comme une marque du «principal souci de l’équipe municipale» : «être à l’écoute de ses habitants».


La réalité est moins « peace and love ». Les réunions de septembre et octobre répondaient à une véritable fronde des propriétaires de Sarrazac confrontés à leur première facture intermédiaire d’eau. Elle a augmenté dans les proportions que nous avions prévues. C’est-à-dire de façon astronomique. 

Nous nous demandons comment les tarifs qui étaient annoncés comme calculés au plus juste (sur une base que nous estimions mauvaise) ont pu être affinés de cette façon. Cela laisse tout de même un prix de l’eau assainie à 2,05 €/m3, ce qui reste très important. Par ailleurs, quelles sont les économies qui ont été réalisées pour réduire le budget de fonctionnement des stations ? Ne s’agirait-il pas d’un tour de passe-passe qui consiste à sortir du budget annuel des frais qui seront acquittés au coup par coup ? 

Deux questions. Que signifie le « souci d’équité » annoncé « entre les deux bourgs avec effet rétroactif au 1er janvier 2014 » ? En effet les installations ne sont pas encore terminées à L’Hôpital Saint-Jean et ne pourront pas, selon toute vraisemblance, entrer en service avant 2015. 

Que va répondre le président du syndicat intercommunal d’adduction d’eau potable de Cressensac-Sarrazac au Maire de Sarrazac, à propos de la réduction du prix de l’eau potable ? Saviez-vous que le président est également conseiller municipal à Sarrazac ? Cela ne met pas en cause sa respectabilité, mais quelle est sa marge de manœuvre ? 

Une chose est certaine, il faudra bien que nous passions tous à la caisse pour équilibrer le budget. Le Maire l’annonce clairement : « un suivi régulier sera fait, les deux variables d’ajustement seront : le prix de l’eau assainie et l’abonnement annuel ».

Connaissiez-vous d’autres « variables d’ajustement » ? On nous dira dans quelques temps : que voulez-vous, on ne peut pas faire autrement, il faut bien payer.

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