jeudi 3 décembre 2015

Régionales : la ruralité du PS-PRG à Sarrazac

Il n’y a pas de doute, « la ruralité est un axe fort du PS-PRG », du moins de sa campagne, ainsi que titrait La Dépêche du Midi à l’occasion d’une réunion publique à Vayrac, réunissant une vingtaine de personnes dans le public. Notre Maire, membre de la liste, était bien entendu présent. La ruralité était même « au centre des interventions de chacun ».

Chaque article publié depuis le début de la campagne dans La Dépêche, et ils sont nombreux, se fait l’écho de ce soucis de la ruralité. Cela commence fort puisque la liste annonce le 24 octobre qu’elle a l’intention de parcourir les 340 communes avant le scrutin. Ce qui fait tout de même un rythme d’un peu plus de 8 communes visitées par jour, weekend et jours fériés compris. De vrais ruraux ! L’air de la « ruralité » donne des forces ! Quelques doutes cependant peuvent être émis quant au réalisme de la liste conduite par Vincent Labarthe. Est-ce un bon présage de leur compétence réelle ?

Plusieurs perles peuvent être soulignées. En voici deux rapportées par notre quotidien favori. Vincent Labarthe dit de Carole Delga, lors d’une réunion publique à Gramat, qu'« elle a une vision claire de l'hyper ruralité ». Voilà une bonne nouvelle. Question : qu’est-ce que « l’hyper ruralité » ? Outre cette envolée lyrique, tous se sont dit, « d'accord pour qu'un équilibre urbain/rural soit trouvé, que des moyens, en particulier pour le numérique, soient déployés et que la ruralité, loin d'être oubliée, soit favorisée ». Nous voilà rassurés, cela doit être cela « l’hyper ruralité ».

Le plus significatif de la compréhension que cette liste a de la « ruralité » est cette belle parole, toujours rapportée par le quotidien du Midi. Elle est prononcée par Vincent Labarthe le 1er décembre devant « une toute petite assemblées de Maires voisins » réunis à Catus en compagnie d’Habib Fenni et de Geneviève Lasfargues : «  La ruralité deviendra un espace de civilisation ». Certains de ces élus nés sur place, tout comme des dizaines de lecteurs, ont dû en tomber de leur chaise. C’est donc cela « l’hyper ruralité » : des sauvages un peu frustres auxquels il faut apporter la civilisation.

Comment se traduit ce souci permanent de la « ruralité » à Sarrazac ? D’une façon bien pratique comme a pu le voir chacun de nous en lisant le dernier Sarrazac info d’octobre. Il est rappelé sans rire que « les animaux divagants (chiens, chevaux, ânes, moutons, vaches) sur la route sont un danger pour la circulation et que la responsabilité du propriétaire est engagée en cas d’accident ». Le tout est écrit en gras dans le texte. On n’est jamais trop prudent, le lecteur pourrait en plus avoir des problèmes de vue ou de compréhension. Nous vous passons la suite qui est du même tonneau. Il est vrai que voir une vache ou un mouton sur nos routes sinuant entre deux prairies, personne ne s’y attend et cela ne fait pas très civilisé. Imaginez, si en plus ces pauvres bêtes égarées venaient à laisser une trace de leur passage.
Curieusement personne ne parle, depuis le début de la campagne, de la « rurbanité ». C’est pourtant une réalité constatée partout en France et en nette croissance.

Voilà un Maire-candidat bien en phase avec un village rural. C’est rassurant pour notre avenir.


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