Le
restaurant Rieu-Malarange, actif depuis une centaine d’années, et la
boulangerie, exploitée depuis 14 ans par Eric Mercier, ont fermé au cours des
dernier mois.
Les causes
sont certes différentes. Nous ne reviendrons pas sur les raisons de la fermeture
de la boulangerie (voir articles), alors que le restaurant a fermé en novembre
2013 après réflexion de son propriétaire, sans lien avec une quelconque faillite.
Un
observateur extérieur en tire la conclusion que L’Hôpital-Saint-Jean, et plus
largement Sarrazac, n’offrent plus de perspectives suffisantes pour maintenir
et attirer une activité commerciale. Dans les deux cas, la Mairie ne s’est pas
réellement investie. Pourquoi ?
Un Maire se
doit normalement de promouvoir et aider toutes les entreprises actives sur le
territoire de sa commune. Mais cela est une autre histoire. Il faudrait encore
que cette majorité comprenne quelque chose à l’activité des entreprises, petites
et grandes. Ce n’est pas pour tout de suite. Composée de nombreux fonctionnaires
ou anciens de la Fonction Publique, elle est toujours convaincue de la toute-puissance
du subside public et de la dette (87 % des ressources de Sarrazac en 2013)
comme moteur principal de l’économie. C’est évidemment oublier qu’il s’agit de
nos impôts et que les exemples désastreux abondent autour de nous, en France et
à l’étranger.
L’absence
de la municipalité dans ces deux dossiers est totalement incompréhensible. Pas
le moindre signe d’intérêt n’a été manifesté lors de la fermeture du
restaurant, le minimum « syndical » en direction de la boulangerie.
N’importe où ailleurs, la Mairie se serait battue. Ici, chez nous : RIEN.
Le silence
total de la presse régionale est tout aussi incompréhensible. N’importe où
ailleurs, ces disparitions, signifiant à terme la désertification lente du
village, et plus largement de Sarrazac, auraient suscité une forte réaction, à
tout le moins une interrogation. Ici, chez nous : RIEN. Pourquoi ?
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