lundi 20 juillet 2015

Ecoles anciennes et nouvelle

Aucune information publique ne filtre à propos d’un projet majeur pour notre commune. Il faut suivre les Conseils Municipaux pour obtenir quelques bribes à propos de ce sujet capital. Pendant ce temps, les rumeurs courent.

Il concerne autant les anciens qui ont fréquenté ces écoles que les jeunes familles actuelles et les habitants aimant tout simplement leur commune.
Un projet fédérateur aurait pu être présenté à tous les habitants, et la Mairie en serait sortie grandie. Au lieu de cela, tout se passe dans le bureau du Maire qui donne quelques rares informations à l’Association des Parents d’élèves, quand il ne se moque pas d’elle, comme lors de la réunion publique du 30 avril dernier (voir notre article).

L’an dernier, à pareille époque, un financement à 80 % nous était annoncé comme imminent.
En réalité, nous avons appris depuis que rien n’est encore définitif, que le Conseil Régional n’accordera que 3 % (15 % annoncés durant la campagne municipale) et qu’un « mécénat d’entreprise » était recherché pour 10 % de la somme. Photosol a été approché. Le Conseil Départemental était sensé s’être prononcé, mais semble ne pas avoir pris de décision.
Il manque donc de l’argent. Les électeurs n’ont-ils pas été « gentiment » endormis en mars 2014 ? Aurons-nous encore les moyens d’un emprunt supplémentaire pour construire cette nouvelle école ? Il s’agit tout de même de 850 000 € ttc. L’assainissement nous endette déjà jusqu’en 2054…
Ensuite, la sous-préfecture a fait savoir au Maire qu’un tel projet n’était plus de mise dans le contexte d’économies actuelles. Il faut également y ajouter les incertitudes sur le maintien des petites écoles. Les nôtres ont sauvé leur peau cette année. Mais pour combien de temps ? Investir autant d’argent sans garantie dans un château de sable n’est pas raisonnable. L’Education Nationale exige des économies.

Une solution trop simple
Il y a pourtant une solution bien simple et moins coûteuse, que nous avons évoquée plusieurs fois déjà. Elle aurait pu être appliquée dès la rentrée de septembre 2015, si elle avait été adoptée à temps : réunir les deux classes à Sarrazac, avec les adaptations nécessaires, et faire monter la salle des mariages et de réunion du Conseil Municipal à l’école de L’Hôpital Saint-Jean.
Pas réalisable ? Pourquoi des écoles de petite taille y parviennent-elles dans d’autres départements ? Serions-nous moins capables ? Evidemment, cette solution rapide, efficace, moins chère, brille beaucoup moins sur un CV politique et nous n’aurions pas notre jolie nouvelle école. Mais garder nos deux classes n’est-il pas plus important pour nous tous et plus « rentable politiquement » ? En attendant, le risque de perdre nos deux écoles est réel.

Démocratie ?
Une dernière précision qui vaut son pesant d’or démocratique. Le Maire annonçait pour décembre ou janvier dernier une réunion publique à propos du projet de nouvelle école. A ce jour, nous n’avons rien vu. Mais il était uniquement question, selon le Maire lui-même, de « travailler avec la population, le projet ne sera compris que s’il est partagé par tous ». Bravo, c’est ce que nous avons toujours dit. Mais il précisait que « le Conseil Municipal reste le maître d’œuvre » et il ajoute « qu’il ne s’agit pas de démocratie participative », ce sont « les décisions qui seront présentées pour information et transparence des décisions ».
Tout est joué donc ! Cette réunion ne servira à rien.

Précision utile et qui en dit long : une mairie est « Maître d’ouvrage » et non « Maître d’œuvre », étonnante confusion pour un maire.

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